CA-SYS
Plateforme CA-SYS (Co-designed Agroecological System Experiment)
Plateforme d’expérimentation collaborative en agroécologie à différentes échelles
Plateforme CA-SYS (Co-designed Agroecological System Experiment)
Plateforme d’expérimentation collaborative en agroécologie à différentes échelles
Le site du projet inter-unités MicMac-Biodiversity se trouve sur l’INRA de Toulouse-Auzeville.
Il s’agit d’un projet collaboratif entre les UMR ECOSYS (Versailles – Grignon), Agroecologie (Dijon) et l’UE Grandes cultures Toulouse –Auzeville. Les outils collectifs associés sont les plateformes Biochem-Env (Versailles-Grignon) et GenoSol (Dijon).
L’essai système de culture mis en place en 2010 sur le site d’Auzeville a permis de capitaliser des données sur les différentes pratiques culturales agro écologiques en comparaison de rotation simple blé dur/Tournesol. Les systèmes de cultures mettent en place des gradients d’intrants chimiques, des cultures associées, des mélanges variétaux et des cultures intermédiaires.
La plate-forme observatoire de recherche en environnement sur les produits résiduaires organiques est un dispositif expérimental de longue durée implanté en 2000 sur le domaine expérimental du centre INRA de Colmar, en collaboration avec le Syndicat Mixte pour le Recyclage Agricole du Haut-Rhin.
Ce dispositif est dédié à l’étude des impacts de l’épandage agricole de produits résiduaires organiques (PRO) sur la qualité des sols, des eaux d’infiltration et des cultures, dans le cadre de pratiques agricoles courantes et représentatives des pratiques locales.
L’objectif du dispositif est de caractériser la valeur agronomique et les impacts environnementaux de 3 types de PRO – boue d’épuration urbaine, biodéchet, effluent d’élevage – et de mettre en évidence l’effet de leur compostage sur ces impacts, dans le cadre d’un épandage raisonné d’un point de vue agronomique et conforme à la réglementation. Cela inclut :
l’évaluation de la valeur agronomique, notamment en termes d’effets sur les rendements des cultures, mais également des flux d’éléments d’intérêt agronomique (éléments fertilisants et amendants)
l’observation à long terme des éventuelles accumulations d’éléments traces (ETM) et de composés traces organiques (CTO) dans les sols, et leur éventuel prélèvement par les cultures ;
l’évaluation à court et long termes des impacts des épandages sur la qualité des eaux percolant à travers les sols ayant reçu les épandages ;
l’estimation à court et long termes des impacts environnementaux liés à la connaissance insuffisante de la valeur agronomique des déchets.
Ce site à l’échelle de la parcelle permet ainsi de mesurer, depuis plus de 10 ans, l’évolution des différents compartiments (sol, plantes, eau, PRO) d’un agrosystème soumis à épandage de PRO.
Le dispositif de Colmar est un site pilote appartenant à un réseau national d’expérimentations au champ de longue durée visant à évaluer les effets du recyclage agricole des produits résiduaires organiques (valeur agronomique et éventuels impacts environnementaux et sanitaires). Depuis 2010, ce réseau est labélisé SOERE-PRO (Système d’Observation et d’Expérimentation pour la Recherche en Environnement sur les Produits Résiduaires Organiques) par l’Alliance ALLENVI.
Le dispositif expérimental comprend une plateforme de plein champ de 60 parcelles sur 2,2 ha et 6 cases lysimétriques de 4 m².
Porté par la Chambre Régional d'Agriculture de Bretagne et l'INRA (UMR SAS), ce dispositif a pour objectif de constituer un référentiel sur la minéralisation de l’azote organique sous forme humifiée (Mh), dans les sols de l’Ouest. Ce référentiel repose sur :
- un réseau de 140 parcelles sur lesquelles un bilan azoté est réalisé sur monoculture de maïs pendan 4 à 5 années successives. Ce réseau de parcelles est représentatif des types de sols et des situations climatiques rencontrés à l'échelle de la région. Les parcelles sont organisées en "triplette" correspondant à une association de 3 parcelles sur un même secteur : une parcelle dite "de référence" sans apports de matières organiques depuis plusieurs années et deux parcelles dites "système" qui, elles, reçoivent régulièrement des effluents d'élevage. Cette répartition en "trilplette" permet, par comparaison, d'évaluer les fournitures en azote.
- un ensemble d'essais expérimentaux autour de la problématique de gestion des apports de matières organiques.
Cette Plateforme d’Innovation Agro-Environnementale (PIAE ; baptisée aujourd’hui Artémis) vise à développer une agriculture productive et économe en intrants (engrais, produits phytosanitaires…etc.) etrépondre ainsi aux objectifs du Grenelle de l’environnement. Pour y parvenir, elle a créé un réseau de 6 stations d’essais pluriannuels à travers la Bourgogne Franche-Comté. De nombreux thèmes sont explorés sur ces parcelles qui sont représentatives des terroirs de la grande région.
Cet outil au service des agriculteurs est destiné à expérimenter, dans les conditions les plus proches de la production réelle, des systèmes répondant aux enjeux majeurs de l’agriculture de demain. Les thèmes portent notamment sur : le travail du sol, la rotation des cultures, la gestion des mauvaises herbes, la gestion de la matière organique, les cultures intermédiaires, les techniques de semis et d’apport de fertilisants, la gestion des cailloux, la production herbagère...
Cette plateforme est portée par les coopératives de Bourgogne Franche-Comté, dont Dijon Céréales, les Chambres d’Agriculture de Bourgogne, de Franche-Comté et de Côte-d’Or, les unions nationales Invivo et Sofiprotéol, ainsi que la recherche (Université de Bourgogne avec Wellience, Inra)
L'Observatoire Pérenne de l'Environnement a été mis en place depuis 2007 afin de décrire précisément l'environnement du futur Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) et de suivre son évolution sur le long terme. En raison des caractéristiques spécifiques de cet observatoire, l'Andra a souhaité saisir l'opportunité d'élargir les missions associées à l'OPE afin de répondre également aux enjeux scientifiques plus large sur le suivi de l'environnement à long terme. L'OPE doit ainsi permettre :
- d'établir sur 10 ans un état des lieux de l'environnement du stockage, aussi bien physique et chimique, que biologique et radiologique,
- de conserver la mémoire de cet environnement,
- de préparer un plan de surveillance environnemental du futur centre de stockage,
- de comprendre les interactions entre les différents milieux environnementaux et suivre leur évolution afin d'évaluer précisément l'impact du stockage,
- de définir l'origine de toute perturbation observée.
Le réseau RMQS repose sur le suivi 2200 sites répartis uniformément sur le territoire français, selon une maille carrée de 16 km de côté, calée sur le Réseau européen de suivi des dommages forestiers (ICP forest, placettes de niveau I). Des prélèvements d’échantillons de sols, des mesures et des observations seront effectués tous les dix ans au centre de chaque maille. Ce projet ambitieux est piloté par le Groupement d'Intérêt Scientifique Sol (GIS Sol) ; la réalisation et la coordination sont menées par l'Unité InfoSol de l'INRA d'Orléans. La première campagne s'est achevée en 2009 ; une deuxième campagne est prévue à partir de 2015.
Le programme IGCS (Inventaire, Gestion et Conservation des Sols) mené par le GIS Sol intègre des opérations d'inventaire des sols réalisées à différentes échelles sur un même territoire. Le produit élaboré, appelé "Référentiel Régional Pédologique", est une base de données géographique régionale, documentée et mise à jour. Il est structuré pour permettre une manipulation aisée des informations par des logiciels d'analyses cartographiques (système d'informations géographique), et son intégration dans des domaines d'application variés (gestion et d'aménagement des collectivités territoriales, des organisations professionnelles, et des administrations). Sa précision correspond au minimum à celle d'une représentation cartographique au 1/250 000. A l'échelle du Massif Central, l'initiative a débuté en 2009.