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GenosolCréée en 2008 par l’UMR Agroécologie, GenoSol a pour objectif est de fournir une structure logistique et technique assurant l’acquisition, la conservation, la caractérisation et la mise à disposition des ressources génétiques microbiennes (ADN) des sols issues d’échantillonnages de grande envergure (plusieurs centaines à plusieurs milliers correspondant à de grandes échelles spatiales et/ou temporelles).
Cette infrastructure scientifique est à la fois un Centre de Ressources Génétiques (GenoSol-CRG) et une plateforme analytique (GenoSol-LADM). Elle est le fruit de l’expertise et du savoir-faire de l’UMR Agroécologie sur la microbiologie des sols en termes de standardisation des outils moléculaires de caractérisation des communautés microbiennes du sol.
GenoSol-LADM est une des plateformes génomiques de l'infrastructure de recherche AnaEE-France (Projet Investissement d'Avenir) et GenoSol-CRG est une des composantes du pilier Environnement de l'infrastructure de Recherche RARE (Ressources Agronomiques pour la Recherche). GenoSol est labellisé Infrastructures Scientifiques INRAE (2019-2024). Les deux composantes CGR et LADM sont respectivement labellisées IBISA CRB (depuis 2013) et IBISA Plateforme (depuis 2021).
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Microbiologie environnementaleLe sol est un environnement complexe qui est habité par de nombreux organismes. Un gramme de sol peut contenir 1 milliard de bactéries et 100000 champignons par gramme de sol et être riche de plusieurs milliers d'espèces.
Depuis le développement des activités humaines, le sol est soumis à de nombreuses perturbations environnementales qui peut à terme entraîner i) des modifications de la diversité et la structure des communautés microbiennes indigènes ii) l'introduction de communautés exogènes. Cette anthropisation du sol peut modifier l’aptitude des sols à fournir certains services (production végétale, qualité de l’atmosphère, recyclage des éléments minéraux, dépollution…) dans lesquels les microorganismes sont fortement impliqués. Il est donc primordial de caractériser la diversité taxonomique et fonctionnelle des communautés microbiennes afin de pouvoir évaluer et prédire les modifications du fonctionnement biologique du sol qui peuvent avoir des répercussions en termes de production agricole, de santé publique et de qualité de l’environnement.